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Photo du rédacteurAmandine Goupil

Endométriose

Non, je ne suis pas enceinte !


Crédit photo : Amandine Goupil


L'endomètre peut se poser sur le coeur ou le cerveau

Etudiée depuis peu, l'endométriose est une maladie gynécologique complexe dont les facteurs seraient multiples : génétique, hormonal, environnemental, immunologique, cellules souches...


Quelques chiffres :

  • 1 femme menstruée sur 10 est atteinte d’endométriose

  • 7 ans : moyenne de l'errance médicale entre le 1er symptôme et la prise en charge

  • 70 % des cas où il y a une douleur invalidante au moment des règles = endométriose

  • 30 à 40 % des cas d’infertilité = endométriose


L'endométriose : c'est quoi exactement ?


L’endométriose se définit par la présence d’endomètre (muqueuse intra-utérine) à l’extérieur de l’utérus. Plusieurs hypothèses expliquent ce phénomène : sur-contraction du muscle utérin, reflux menstruel, dérèglement hormonal, défaillance du système immunitaire...


La présence de l'endomètre dans des zones du corps où il n'est pas supposé être peut entraîner un tas de symptômes handicapants (douleurs pelviennes, nausées, vomissements, douleurs pendant les rapports sexuels, difficulté de grossesse voire stérilité… ). Aujourd'hui, cette maladie est considérée comme bénigne car elle n'engage pas le pronostic vital. Pourtant, elle peut être dangereuse. 


En se baladant dans le corps, l’endomètre crée des lésions et abîme les muscles et/ou organes sur lesquels il se pose. Plusieurs cas d’endomètre posés sur les poumons, le coeur ou le cerveau sont aujourd’hui connus (endométriose extra-pelvienne).


Les formes d'endométriose


Aujourd'hui, la médecine allopathique classifie les formes d'endométriose comme suit :


  • l’endométriose superficielle : présence d’endomètre à la surface du péritoine

  • l’endométriose ovarienne : endomètre sur un ou deux ovaires

  • l’endométriose pelvienne profonde : elle peut toucher les ligaments utéro-sacrés (50 % des cas), le cul-de-sac vaginal postérieur (15 %), l’intestin (20-25 %), la vessie (10 %), les uretères (3 %)


A noter que l'intensité des douleurs n'est pas fonction du type d'endométriose.


Traitements


Les gynécologues ou autres médecins spécialisés vont d'abord proposer un traitement médicamenteux de type pilule contraceptive qui stoppe les règles sur le principe que sans règles, plus de douleurs.


Si ce traitement ne suffit pas ou que la prise en charge a été trop tardive, la chirurgie est proposée afin de retirer les parties infiltrées par l’endométriose. Cette chirurgie complexe n'est pas sans risque. Bien que menée par des experts, il y a parfois sacrifice de certaines structures anatomiques comme les ligaments utéro-sacrés.


Pour les femmes souhaitant essayer une méthode naturelle, la phytothérapie peut les accompagner. Plusieurs plantes sont connues comme étant de véritables alliées au cycle féminin.


Sources :




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